24 septembre 2024

Leur projet s’est achevé en 2023

AAP 21 - Soliha Drôme - Fin de projet

En 2021, l’Adil de la Drôme et SOLIHA Drôme ont porté un projet d’accompagnement des ménages en précarité énergétique à la réalisation concrète d’une rénovation globale et performante de leur logement.

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Temps de lecture : 4 min

C’est SOLIHA Drôme qui en devint finalement le tiers de confiance principal, menant un accompagnement global (financier, technique et administratif) auprès des ménages identifiés.

  • Durée du soutien : 2 ans
  • Montant du soutien : 30 000 €

Le projet

L’objectif du projet était d’accompagner concrètement des ménages dans leur démarche, du premier contact jusqu’à la prise en main du logement rénové.

Car bien souvent, les ménages ne parviennent pas à concrétiser leur rénovation et abandonnent en cours de route.
Malgré un contexte difficile, lié à la hausse du coût de l’énergie et des devis, aux difficultés à trouver des artisan·nes, à la complexité des dossiers de financements de travaux, l’association est tout de même parvenue à mener à bien son projet.

Sa réussite, SOLIHA Drôme la doit :

  • au temps passé avec les artisan·nes permettant d’optimiser les réussites techniques,
  • à l’organisation de rencontres et de temps d’échanges entre tous les acteur·rices du projet,
  • au déploiement et la recherche d’un financement global.

L’association a également misé sur un·e interlocuteur·rice unique et dédié·e tout au long du projet, afin de créer une relation de confiance.

Cette personne accompagnait le ménage dans le choix des artisan·nes, mais aussi dans le choix des matériaux, notamment avec l’utilisation d’un outil de comparaison pour démontrer l’intérêt des matériaux bio-sourcés.

L’objectif du projet était d’accompagner concrète ment des ménages dans leur démarche, du premier contact jusqu’à la prise en main du logement rénové. Car bien souvent, les ménages ne parviennent pas à concrétiser leur rénovation et abandonnent en
cours de route. Malgré un contexte difficile, lié à la hausse du coût de l’énergie et des devis, aux difficultés à trouver des artisan·nes, à la complexité des dossiers de financements de travaux, l’association est tout de même parvenue à mener à bien son projet

Sa réussite, SOLIHA Drôme la doit :

  • au temps passé avec les artisan·nes permettant d’optimiser les réussites techniques,
  • à l’organisation de rencontres et de temps d’échanges entre tous les acteur·rices du projet,
  • au déploiement et la recherche d’un financement global.

L’association a également misé sur un·e interlocuteur·rice unique et dédié·e tout au long du projet, afin de créer une relation de confiance. Cette personne accompagnait le ménage dans le choix des artisan·nes, mais aussi dans le choix des matériaux, notamment avec l’utilisation d’un outil de comparaison pour démontrer l’intérêt des matériaux bio-sourcés.

Bilan

Parmi les 26 ménages qui ont pu être accompagnés :

  • 3 ont abandonné le projet.
  • 6 ont pu réaliser une rénovation complète avec un accompagnement renforcé ;
  • 17 ont été accompagnés dans le cadre d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) classique. Une situation qui s’explique par la complexité des travaux de rénovation complète et performante, leur durée (souvent sur plusieurs années), le montant du reste à charge, la difficulté de mobiliser des aides, les contraintes en matière d’architecture, etc.

3 questions à …

Anne Sophie REYNAUD - Crédit photo Soliha Drôme

Anne-Sophie Raynaud

Cheffe de Projet Réhabilitation Accompagnée chez SOLIHA – Secteur Nord Drôme

Comment a évolué le projet pendant ces deux années de soutien ?

Au début, nous étions très enthousiastes à l’idée d’offrir un accompagnement renforcé à une trentaine de ménages très modestes, clé de voûte pour l’aboutissement de rénovations globales ambitieuses.

Mais c’était sans compter sur un contexte qui a fortement impacté le coût des projets: inflation du prix des matériaux, des travaux, et de l’énergie ; difficulté à obtenir des devis ; baisse et volatilité de certaines subventions. À cela s’ajoutent les aides Ma Prime Rénov’, qui sont certes plus faciles d’accès aujourd’hui, mais qui n’encouragent pas la réalisation d’une rénovation globale, qui nécessite plus de temps.

En parlant de “démarches fastidieuses”, quelles sont les problématiques que vous avez identifiées chez les bénéficiaires, afin de mener une rénovation complète et performante ?

Il existe chez les bénéficiaires trois freins majeurs à une rénovation, et ce depuis toujours :

  • la complexité du projet, liée à la diversité des intervenants et à la nécessaire coordination entre les postes de travaux ;
  • la défiance envers l’écosystème de la rénovation, liée au contexte de recrudescence des escroqueries dans le secteur ;
  • le financement du reste à charge et l’avance des subventions.

Nous avons répondu aux deux premiers par un accompagnement renforcé, et un positionnement comme tiers de confiance indépendant des intérêts économiques, rôle que notre association s’efforce de jouer depuis 60 ans; et au 3ème en mobilisant
nos partenaires tels que PROCIVIS, qui constitue une solution de financement adaptée pour les bénéficiaires.

Quelles sont les prochaines étapes pour votre association ?

Récemment, nous avons obtenu l’agrément Mon Accompagnateur Rénov’ afin de renforcer notre accompagnement des publics en situation de précarité énergétique. Et plus généralement, nous poursuivons notre travail d’ingénierie et restons engagés en faveur des rénovations globales. Pour la suite, nous sommes en train de développer une offre d’accompagnement pour les propriétaires bailleurs, afin de favoriser la rénovation du parc locatif privé et d’améliorer les conditions de vie des locataires. C’est un public plutôt délaissé des politiques nationales d’amélioration de l’habitat alors qu’il concerne 1,5 million de ménages, soit 26 % des ménages locataires du parc privé.

Texte issu du rapport d’activité 2023 d’Énergie Solidaire, à consulter ici.